Questions fréquentes

La plateforme Covireivac est indépendante des industriels. Financée par les Ministères de la Santé et de la Recherche, coordonnée par l’INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale), elle regroupe des hôpitaux et des médecins généralistes et s’inscrit dans le cadre strict des procédures d’autorisation et de surveillance. La sécurité est la priorité.

Elle est utilisée à la fois pour lancer des essais dits académiques de façon autonome, sur fonds publics, mais participe aussi à des essais conduits par des industriels si elle en valide la pertinence scientifique. Dans ce cas, les industriels prennent en charge les coûts de l’essai lui-même.

Pour plus d’informations sur les différents rôles dans les essais cliniques : https://www.covireivac.fr/les-essais-en-cours/les-roles-dans-la-realisation-dun-essai/

 

Bien que la vaccination empêche significativement les formes graves de la maladie, et diminue les risques de transmission et d’apparition de symptômes au moment de l’infection, elle ne l’empêche pas à 100%. Il est donc important de continuer à observer des gestes barrières, ce qui limitera d’autant plus la circulation du virus. La protection d’un vaccin est d’autant plus importante que son efficacité sera élevée.

Pour qu’un vaccin ne soit pas nécessaire, il faudrait que le traitement de cette maladie permette de réduire les hospitalisations, d’éviter les complications et de réduire très fortement la mortalité sans générer d’effets secondaires, et qu’il soit à un coût abordable pour tous. Si un traitement efficace était disponible, il faudrait comparer l’efficacité et le cout de la prise en charge des malades (hospitalisation ou non) au coût de la vaccination.

NB : Actuellement dans le cadre de la Covid-19 il n’existe pas de traitement ayant réunissant l’ensemble de ces conditions.

Il est impossible de développer la maladie à l’occasion de la vaccination, même pour un vaccin non encore autorisé. Cependant quelques effets indésirables peuvent apparaitre. Ainsi, une poussée de fièvre ne sera pas un signe de la maladie, mais un effet indésirable à la vaccination. Le vaccin est en effet constitué soit d’un pathogène inactivé, soit d’une particule du pathogène, soit d’un pathogène inoffensif pour l’homme pour les vaccins vectorisés. Dans ces états, les éléments du pathogène ne peuvent pas  provoquer la maladie

Entre 2000 et 2016, on estime que la vaccination contre la rougeole a évité 20,4 millions de décès dans le monde. Avec une efficacité très élevée (95%), ce vaccin est l’un des meilleurs investissements dans la santé publique. Avant que la vaccination ne soit introduite en 1963 et qu'elle ne se généralise, on enregistrait en effet tous les 2/3 ans d'importantes épidémies de rougeole qui pouvaient causer environ 2,6 millions de décès par an dans le monde.

Pour autant, même des vaccins moins efficaces sont utiles. Ils apportent non seulement une protection partielle aux personnes vaccinées, mais limitent également la circulation du virus.

Par exemple, l’efficacité du vaccin contre la grippe est variable selon les années. Certaines années elle ne prévient que 30% des décès chez les personnes âgées. Cette efficacité est faible mais elle se traduit tout de même par 2000 décès en moins par an chez les 65 ans et plus en France.

Dans les phases 1 et 2 des essais, la réponse immunitaire au vaccin est testée. La phase 3 va chercher à vérifier l’efficacité des vaccins en conditions réelles, c’est-à-dire leur capacité à prévenir la maladie ou ses formes graves lorsqu’une personne est confrontée au virus dans le cours normal de sa vie quotidienne.

Les essais cliniques sont donc une étape indispensable au développement d’un vaccin. Aucun vaccin ne peut être autorisé sans être passé par ces étapes. Les différentes phases des essais cliniques, sur un nombre croissant de volontaires, permettent de démontrer l’efficacité d’un vaccin et d’en vérifier la sécurité.

Les essais sur des vaccins qui ont reçu les autorisations de mise sur le marché, permettent d’affiner nos connaissances sur les vaccins et d’améliorer les recommandations vaccinales afin d’optimiser la protection vaccinale, en particulier chez des populations à risque.

Un vaccin reste le moyen le moins cher de sauver des vies, et cela est particulièrement important dans les pays en développement où les coûts sont trop souvent un frein à la santé.

Pour disposer d’une autorisation de mise sur le marché (AMM), tout nouveau médicament ou vaccin doit avoir franchi avec succès les essais cliniques qui ont permis de le tester, d’évaluer son efficacité au travers du rapport bénéfices / risques, d’identifier notamment les effets secondaires potentiels.

Ce processus est long, complexe et coûteux.

Cela dépend des vaccins et de la technologie vaccinale. Certains vaccins sont constitués de substances actives biologiques issues du pathogène combinées à un adjuvant pour le rendre plus efficace.

Voir la partie sur la composition des vaccins : https://www.covireivac.fr/comprendre-les-vaccins/quelle-composition-pour-un-vaccin/

 

Un ARN messager (ARNm) est une molécule retrouvée dans toutes les cellules. Elle porte l’information pour construire une protéine.

Un vaccin ARN messager va contenir un ARN messager qui code pour une protéine du pathogène. Il s’agit généralement d’une protéine située à la surface du pathogène et spécifique de celui-ci. Après injection, le système immunitaire va reconnaitre la protéine du pathogène qui sera créé à partir de l’ARNm dans le vaccin et déclencher une réponse immunitaire visant à se protéger contre cette protéine.

Si une personne vaccinée est infectée par la suite par le pathogène, ses défenses immunitaires vont reconnaître la protéine et détruire le pathogène qui la porte.

L’ARNm ne modifie pas le génome des cellules et ne produit pas de cellules génétiquement modifiées. Ces vaccins ARNm ne sont pas des OGM.

 

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